C'est une belle réflexion. Cela renverse les hypothèses traditionnelles sur la faiblesse en une force cachée. Cela m'a rappelé un écho : « Que Dieu brise mon cœur si complètement que le monde entier s'effondre. » ― Mère Teresa
David Perell
David Perell19 juil., 01:05
Du poète, David Whyte : "Pleurer peut être l'expérience la plus proche que les êtres humains aient d'une expérience d'illumination. Car en pleurant, vous avez abandonné. Vous vous êtes effondré. Tout contrôle que vous vouliez avoir sur le monde vous a échappé. Quelle que soit la manière dont vous vouliez éloigner le chagrin, quelle que soit la manière dont vous vouliez éloigner la douleur, ces périmètres ont tous été brisés par le chagrin, la perte, la personne qui vous quitte, par le diagnostic que vous venez de recevoir à l'hôpital. Vous êtes en fait tombé en dessous de ce périmètre, et cela se brise à travers ce débordement d'émotions. La raison pour laquelle vous pleurez, c'est que vous n'avez pas construit un corps capable de contenir cette révélation, mais maintenant vous êtes sur le point de le faire. Vous brisez cette limite contrôlée que vous aviez. Vous l'avez entourée, et cela s'échappe de là. Vous devenez en fait plus grand à travers le pleur. Albert Camus, le philosophe français, a dit : "Vis jusqu'au point de larmes." Ce n'est pas une invitation à modéliser la sentimentalité. C'est une invitation à ressentir tout autant que vous pouvez le ressentir tout le temps, dans la beauté et dans la tristesse. Ne le cachez pas à vous-même. Ne vous contentez pas d'essayer de tout ressentir. C'est parce que nous avons peur des conséquences de nos émotions que nous ne les permettons pas. (Ceci est une paraphrase de mon entretien avec lui)
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