J'ai grandi avec ce dicton : « né en Californie, va à l'école en Californie, meurs en Californie » et passer du temps à San Francisco en tant qu'adulte m'a fait réaliser à quel point c'est vrai. La peur de ne jamais découvrir le monde m'a poussé à passer la dernière décennie à saisir chaque opportunité de voir et de ressentir le plus de nouveautés possible, à travers différentes carrières et pays, et je pense que je viens juste de prendre conscience de tout ce que j'ai vécu, en voyant comment San Francisco m'a traité comme une curiosité jusqu'à présent. Commencer des anecdotes lors de soirées avec « quand j'étais à la DMZ avec l'armée coréenne » ou « quand j'étais à Riyad pour le travail » ou « quand j'ai été barman au Chili » a attiré tant de regards, alors que je pense que New York est un tel melting pot que des expériences uniques sont plus la norme. J'ai toujours considéré San Francisco comme la ville « intelligente », mais le fait que les gens disent clairement que je suis une personne intelligente (mais maladroite) m'a fait réaliser que la plupart des « intelligents » dans cette ville manquent de cette perspective à 30 000 pieds qui vient de l'expérience de tant de modes de vie comme moi. Je ne pense pas pouvoir comprendre le concept de simplement aller à l'école, puis obtenir un emploi et rester immobile pendant une période prolongée, tout cela dans le même état où vous avez grandi et où vous allez mourir. Beaucoup d'auto-glorification dans ce tweet, mais cela m'a juste ouvert les yeux sur combien j'ai grandi au cours de la dernière décennie. La Californie ressemble vraiment un peu à une incarnation d'une chanson de Chance Peña ou d'un roman de Steinbeck. Je vais probablement écrire un article sur Substack à ce sujet.

ugh, les réponses sont déjà tellement mortes, théorie de l'internet codée.