Après avoir regardé cette réunion de politique monétaire, j'ai l'impression qu'elle est à la fois accommodante et restrictive. La Réserve fédérale reste sur ses positions, la déclaration de décision ne mentionne plus que l'incertitude des perspectives économiques a augmenté, mais indique qu'elle a diminué mais reste élevée, et supprime les risques accrus de hausse du chômage et de l'inflation, tout en réaffirmant que la volatilité des exportations nettes influence les données, mais que l'économie continue de se développer de manière robuste. Un point important est que les prévisions de taux d'intérêt du graphique des points restent inchangées par rapport à la dernière fois, avec toujours deux baisses de 25 points de base prévues, mais le graphique des points montre que le nombre de personnes ne prévoyant pas de baisse a augmenté de trois à sept, tandis que huit personnes prévoient deux baisses. La Réserve fédérale a abaissé ses prévisions de croissance du PIB pour cette année et l'année prochaine, prévoyant une décélération de la croissance du PIB à 1,4 % cette année, tout en augmentant les prévisions de taux de chômage et d'inflation PCE pour les trois prochaines années, avec une prévision PCE pour cette année portée à 3,0 %, nettement supérieure au niveau récemment publié par les autorités de 2,1 %. Le discours de Powell continue de refléter l'incertitude et l'attentisme précédents, mais cette fois, il a clairement indiqué que l'impact des tarifs douaniers sur l'inflation pourrait être plus tenace, prévoyant une certaine pression inflationniste dans les mois à venir (par rapport aux déclarations précédentes, c'est plus clair et précis). Cependant, il a également déclaré que l'ampleur de l'impact global des tarifs, sa durée et le moment où il se manifestera complètement restent très incertains. Il est satisfait de la situation du marché de l'emploi, affirmant que "le marché du travail ne réclame pas de baisse des taux."