La vie a une façon de vous surprendre. Après mon passage chez Jumper, j'ai commencé à chercher des opportunités d'emploi. De février à avril, j'ai passé plus de 20 entretiens mais je n'ai pas réussi à décrocher un poste. Les raisons variaient : « nous ne pouvons pas justifier de payer 100 000 $ pour un job de shitposting » ou « nous n'embauchons pas en dehors des États-Unis. » Finalement, en mai, j'ai décidé de mettre ma recherche d'emploi sur pause. C'était devenu mentalement épuisant. Le processus en lui-même était éprouvant : postuler, compléter des missions qui prenaient 2 à 3 jours, suivies de plusieurs appels avec les RH, les CMO et les fondateurs. Après des rejets constants, j'ai commencé à intérioriser l'échec. Ce n'était pas seulement une question de ne pas décrocher un emploi ; c'était le sentiment croissant que personne ne voyait de valeur en moi. Je ne vais pas le cacher, j'étais dans un état mental difficile. En mai, j'ai parlé avec quelques amis. Certains m'ont encouragé à continuer à postuler, tandis que d'autres ont suggéré de baisser mes attentes juste pour « rester dans l'industrie. » Mais une conversation avec une amie proche a tout changé. Elle a dit : « oublie ça, concentre-toi sur le trading et construis ta propre marque. » Ça m'a frappé comme un coup de fouet, peut-être parce que je voulais juste l'entendre de quelqu'un et prendre ce risque. Peut-être que j'avais juste besoin de quelqu'un pour valider la direction vers laquelle je penchais déjà. Alors, j'ai pris une décision : arrêter de courir après des emplois et commencer à trader à plein temps (et à faire du shitposting). Avance rapide jusqu'à aujourd'hui et je ne rigole pas, j'ai reçu plus de 10 offres, toutes prêtes à payer 20 % à 40 % de plus que ce que je demandais il y a quelques mois. Je les ai respectueusement refusées car je profite de chaque instant de ce que je fais, tout en gagnant 3 fois ce que je gagnerais dans un emploi. J'ai fait des connexions incroyables et je suis vraiment reconnaissant envers tous ceux qui ont fait partie de ce parcours. Enfin, je peux dire fièrement : je suis inemployable et je ne voudrais pas que ce soit autrement.