Les politiques de gains en capital obsolètes du Canada éloignent les entrepreneurs et les investisseurs. Nous avons besoin d'une réforme fiscale compétitive pour garder les talents et les investissements ici, en construisant les entreprises de demain. Aujourd'hui, le Canada dispose de deux politiques pour encourager les bâtisseurs à créer des entreprises : l'Exemption des gains en capital à vie (EGCV) et un Incitatif canadien pour les entrepreneurs (ICE) proposé. Ensemble, cela signifie qu'au lieu de payer des impôts sur la moitié de leurs bénéfices, les propriétaires d'entreprises pourraient ne payer que sur un tiers, ou parfois rien du tout - mais seulement jusqu'à 3,25 millions de dollars. Cependant, ces politiques ne peuvent tout simplement pas rivaliser avec celles des États-Unis. Le Stock de petites entreprises qualifiées (SPEQ) des États-Unis permet aux entrepreneurs d'éviter des impôts sur jusqu'à 15 millions de dollars de bénéfices ou dix fois leur investissement initial. C'est cinq fois plus que le maximum canadien. De plus, le SPEQ exclut moins de catégories d'entreprises et peut être utilisé par entreprise plutôt que sur la durée de vie d'un seul individu. Cela signifie que les entrepreneurs répétitifs au Canada, qui ont une plus grande chance de créer des entreprises prospères, sont découragés d'essayer à nouveau. Pendant ce temps, les entrepreneurs, les premiers employés et les investisseurs aux États-Unis peuvent utiliser le SPEQ encore et encore pour des entreprises ultérieures. La bonne nouvelle est que pour les plus grandes sorties, l'écart entre le Canada et les États-Unis diminue grâce à un taux d'inclusion de gains en capital de base plus compétitif au Canada. Cela signifie que si nous égalons la limite et les exclusions des gains en capital du SPEQ, cela pourrait en fait donner un avantage à la politique canadienne, attirant davantage d'investissements dans le pays et dynamisant notre écosystème de PME. Cependant, si nous laissons la politique telle qu'elle est actuellement, les entreprises ne pourront jamais démarrer car les investisseurs et les entrepreneurs sont effrayés. Si nous voulons garder nos entrepreneurs, les politiques de gains en capital du Canada doivent devenir compétitives par rapport aux politiques américaines. Vous pouvez lire le mémo complet au lien ci-dessous :
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