Le discours du gouverneur Chris Waller jeudi soir était intitulé « L'argument pour une réduction des taux ». Parmi les raisons qu'il a avancées pour lesquelles il s'opposera à une réduction des taux lors de la réunion du FOMC du 30 juillet, il y a ce passage. —- Mais d'autres données soutiennent l'idée d'un ralentissement des embauches. Il y a de nombreux rapports médiatiques sur les difficultés rencontrées par les nouveaux diplômés universitaires pour trouver un emploi, et, en fait, le taux de chômage des nouveaux diplômés est à un niveau record de 10 ans, bien au-dessus du niveau d'avant la pandémie. —- Ce sujet a été abordé dans un excellent article du Financial Times d'hier, détaillé par son auteur dans le fil ci-dessous. Le problème avec l'augmentation des taux de chômage des récents diplômés universitaires réside dans le fait que les taux des hommes augmentent tandis que ceux des femmes diminuent. Les professions orientées vers les hommes ralentissent les embauches tandis que les recrutements orientés vers les femmes explosent. Si cela constitue un problème, ce n'est absolument PAS quelque chose que la politique monétaire peut résoudre. Pourquoi Waller a-t-il soulevé ce point ? Justifier une réduction des taux avec un argument émotionnel, non lié à la politique monétaire ? Ce qui soulève la question, pourquoi s'opposera-t-il ? Peut-être a-t-il répondu vendredi lors de son interview avec Bloomberg : *WALLER : SI LE PRÉSIDENT ME DEMANDAIT DE FAIRE LE TRAVAIL DE PRÉSIDENT DE LA FED, JE DIRAI OUI.