Cet après-midi, j'ai lu un article intitulé <Market Prices Are Not Probabilities> dans la voiture, qui m'a beaucoup inspiré. Il conteste les conclusions dominantes actuelles sur les marchés de prévision, alors je vais simplement écrire mes impressions après lecture. Actuellement, le point de vue central des marchés de prévision et d'InfoFi est qu'un prix sur un carnet d'ordres suffisamment liquide peut refléter plus fidèlement l'intensité de la croyance d'une foule concernant un événement que les sondages d'opinion. Cette thèse d'InfoFi est plutôt séduisante, mais elle présente un problème fatal : "La convexité des paris à longue traîne sera beaucoup plus élevée que son opposé." Cette phrase est un peu difficile à comprendre, je vais essayer de la traduire : la convexité fait référence au degré de courbure de la fonction de retour par rapport au montant du pari. Au cours de cette période de trading et de filtrage des signaux, j'ai constaté que sur Polymarket, en dehors des parieurs professionnels et des initiés, les participants se divisent principalement en "parier petit pour gagner gros" et "parier gros pour gagner petit". Lorsque le volume de fonds est relativement faible, les gens ont tendance à parier sur des cotes plus élevées, généralement dans la plage de YES ∈[0.1, 0.5] (NO étant similaire). En revanche, les gros capitaux ont l'habitude de rechercher des rendements fixes dans la plage [0,9, 1] avant la liquidation de l'événement. De plus, en raison du manque de liquidité sur le carnet d'ordres et de sa visibilité sur la chaîne, les ordres de gros capitaux ou les achats au prix du marché augmentent considérablement leur coût de transaction, ce qui les plonge dans un classique "problème de dilemme mexicain", où chacun est incité à parier à la dernière minute. Cela conduit à un écart considérable entre le prix et la croyance des gens. Ainsi, de nombreuses institutions citent directement les données de cotes de @Polymarket comme une autre forme de sondage, ce qui est pratique mais présente un écart considérable. Alors, les marchés de prévision sont-ils foutus ? Si l'écart entre le prix et la probabilité est si profond, pourquoi Polymarket a-t-il pu se développer et obtenir de bons résultats ? Une explication est que cet écart est mathématiquement bien contraint, c'est un terme très faible, je ne vais pas développer ici ; Une autre explication est que si les gens parient selon le critère de Kelly, alors le prix du marché est égal à l'estimation de probabilité pondérée par la richesse des traders. Ces parieurs rationnels deviendront de plus en plus riches, et finalement leur part de pari deviendra de plus en plus importante, ce qui rapprochera le prix du marché de la probabilité. Je trouve que les deux explications sont assez tirées par les cheveux et ne me convainquent pas vraiment. Mais il y aura toujours de nouvelles solutions, en voici quelques exemples : 1. Concevoir des marchés de prévision continus non uniformes. 2. L'échelle de participation des agents aux paris continue d'augmenter. 3. Les paris en gros utilisent RFQ. ...... Ces réflexions n'empêchent pas de parier légèrement sur le marché pour le plaisir, c'est juste un exercice mental pour le week-end, n'hésitez pas à discuter.
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