Urbit est en plein milieu de son cinquième (!) coup d'État. Du moins, je pense que c'est le cinquième. Je n'arrive pas à compter. Comme l'a récemment dit @curtis_yarvin, ce sont de véritables temps romains pour Urbit. Et il y a des leçons ici pour chaque autre DAO et projet open source, y compris NEAR et House of Stake.

1. Théâtre de la gouvernance : C'est une erreur de mettre la charrue de la gouvernance avant le cheval du produit. J'ai vu tant de DAOs échouer en essayant de mettre en place une gouvernance idéale avant qu'il y ait même quelque chose à gouverner. Urbit risque de prendre la même direction.

Il n'y a pas de réponses faciles ici, mais je recommanderais à la Fondation de ne pas essayer de posséder des produits. Ceux-ci appartiennent à de petits fiefs centralisés. Urbit a besoin de produits réussis pour réussir, quelque chose qui lui a fait défaut jusqu'à présent, et cela maximise la probabilité de succès.

2. Traction : Curtis a raison de dire qu'Urbit est "par défaut mort" sans une stratégie produit réussie et des revenus. Trouver cela devrait être l'objectif, par tous les moyens nécessaires. Il a un peu de temps, mais pas beaucoup - le projet a déjà plus de 20 ans !

3. Leadership professionnel : Urbit, comme tant d'autres projets liés à la crypto et à ses alentours, a du mal à recruter un leadership professionnel pour une multitude de raisons. Je partage son aversion pour la pensée et les institutions mainstream, mais si j'étais empereur, je donnerais la priorité à la recherche d'un nouveau groupe de leaders à tout prix. Je suis fermement convaincu que c'est un obstacle à la croissance et au succès des produits.

Lisez l'intégralité du numéro ici : Urbit n'est pas en ordre, par @lrettig